Wow ! Quel superbe accueil pour notre première infolettre ! Merci à tous ceux et celles qui ont pris le temps de la lire. 

Pour ce deuxième numéro, nous vous parlerons… d’amour ! En particulier de l’amour inné que nous avons pour le vivant et la nature, ce qu’on appelle la biophilie.

Le contact visuel avec la nature procure à tous les humains des effets psychophysiologiques positifs. Inconsciemment, on y retrouve les éléments qui nous ont permis de survivre et d’évoluer depuis des millénaires, et notre cerveau s’en souvient ! La présence de végétaux est donc essentielle à la santé.

Une nouvelle approche !

Pour nous en parler, nous avons le grand privilège d’avoir Claude Vallée, professeur en horticulture ornementale, environnementale, nourricière (HOEN) et biophilique à l’Institut de technologie agroalimentaire, campus Saint-Hyacinthe.

BIOPHILIE

LE CONTACT AVEC LES PLANTES: ESSENTIEL À LA SANTÉ !

PAR CLAUDE VALLÉE, AGR. M.SC.

Définition 
La biophilie désigne l’attrait inné des humains pour la nature et le vivant. Formé à partir de la racine grecque « bio » (la vie) et du suffixe « -philie » (qui aime), le mot biophilie signifie l’amour fondamental des humains pour le vivant.

Histoire de la biophilie
Le terme biophilie a été inventé par le psychanalyste américain Erich Fromm dans les années 1960 dans l’ouvrage Le cœur de l’homme. Par la suite, le concept a été largement élaboré par le biologiste américain Edward O. Wilson dans les années 1980, qui publia en 1984 l’ouvrage Biophilia. Wilson est également le père du mot biodiversité.

Pourquoi le contact avec les plantes est essentiel à la santé ?
Jusqu’à tout récemment dans l’humanité, notre développement a été guidé par les interactions sensorielles avec la nature, et notre cerveau s’en souvient ! L’être humain a une nécessité biologique de garder le contact avec la nature et le vivant. Dans notre société moderne, nous souffrons de privation de nature. L’être humain a besoin de la nature sur les plans physique, mental et social. Cette connexion agit sur notre bien-être, sur notre productivité et sur nos relations en société. Les avances scientifiques en neuroscience démontrent clairement que le contact avec la nature est indispensable à la santé mentale.

Avantages de la biophilie
‒ Réduction du stress
‒ Réduction de la pression artérielle
‒ Maintien du sentiment de bien-être
‒ Restauration psychologique
‒ Fonctions cognitives améliorées telles que :
‒ l’augmentation de la productivité et de la performance
‒ la stimulation de la créativité et de l’inspiration
‒ la stimulation de la motivation et de l’enthousiasme à la tâche
‒ le maintien de la capacité de concentration et d’endurance mentale

‒ Propension aux émotions et attitudes positives
‒ Réduction de la violence
‒ Réduction des activités criminelles
‒ Plus de plaisir, de bonheur et de résistance face à l’épuisement
‒ Hausse du taux d’apprentissage
‒ Meilleure capacité de guérison.

7 astuces
biophiliques

pour maintenir un lien avec la nature

1. Favoriser l’éclairage naturel (que notre cerveau préfère) pour l’équilibre entre la sérotonine et la mélatonine (humeur/sommeil);
2. Utiliser des couleurs, des matériaux et des motifs d’aspects naturels. Le vert, le bleu, le jaune et le rouge ont une influence positive. Les tons gris favorisent le stress;
3. Végétaliser l’intérieur et l’extérieur des bâtiments afin d’avoir un contact visuel permanent avec les végétaux;
4. De l’intérieur, il faut voir des plantes par les fenêtres, sans oublier des conifères pour l’hiver;
5. Jouer avec l’eau (fontaine, aquarium, bassin, etc.). Voir et entendre l’eau est bon pour l’esprit;
6. Sentir le temps qui passe en variant la lumière et la température autour de nous afin de vivre le matin, le jour et le soir. Ces variations cycliques sont importantes;
7. Ouvrir les fenêtres pour sentir l’air (mouvement et température).

LE JARDIN « AU TEMPS DE L’AMOUR »

Inauguré en mai 2013 par les finissants du cours Production et commercialisation de l’horticulture ornementale (PCHO) de l’ITA, campus de Saint-Hyacinthe, ce jardin romantique propose une expérience émotionnelle pour tous les amoureux de l’horticulture. Que ce soit pour raviver la flamme de la passion ou simplement vivre de bons moments en nature, les différentes sections vous procureront joie et bonheur. En retrait dans la cabane des amoureux, au pied de l’imposante structure de l’atrium ou au creux du volcan de l’amour, ces expériences riches et magiques vous replongeront au temps de l’amour !

L’an dernier, des étudiants de l’ITA ont offert à ce jardin une belle dose d’amour supplémentaire. Dans le cadre d’un cours d’implantation des végétaux, ils ont rénové des platebandes de vivaces et d’arbustes. Les travaux ont été fait avec cœur et le résultat est magnifique ! C’est à ne pas manquer lors de votre visite.

Pourquoi un jardin dédié à l’amour ?
La conception et la réalisation de ce jardin répondent à un besoin que les visiteurs avaient formulé à l’époque. Il y avait une demande pour un jardin où les gens pourraient venir renouveler leurs vœux de mariage, faire des demandes en mariage et prendre de belles photos. De là est née l’idée de dédier un jardin-école à nos visiteurs.

L’ÉCOLE DE LAITERIE DU QUÉBEC

C’est à la province du Québec que revient l’honneur d’avoir inauguré l’enseignement de l’industrie laitière au Canada, il y a maintenant plus de 100 ans.

Construite à Saint-Hyacinthe, cette école, qui a joui d’un agrandissement grâce à une toute nouvelle bâtisse, a été classée « bien culturel » en 1979, sous l’initiative de la Société d’histoire régionale de Saint-Hyacinthe.

Or, le samedi matin du 24 novembre 1984, un incendie a ravagé complètement l’immeuble de l’École de laiterie. Selon les enquêteurs de la Sûreté municipale de Saint-Hyacinthe, cet incendie serait d’origine criminelle. Les pompiers ont mis sept heures à éteindre l’élément destructeur.
Aujourd’hui, une partie du Jardin Daniel A. Séguin se trouve sur les ruines de cette école qui a marqué l’histoire du Québec. L’Institut de technologie agroalimentaire, situé en face du jardin, s’avère la continuité de l’École de laiterie, et ce, depuis 1962.

LANCEMENT DU LIVRE DU 25e ANNIVERSAIRE

Pour souligner le 25e anniversaire du Jardin Daniel A. Séguin, la Fondation en horticulture ornementale de l’ITA de Saint-Hyacinthe a pris la décision d’écrire un livre relatant l’histoire du Jardin. Abondamment illustré, de ce magnifique ouvrage de l’historien Gilles Bachand se veut un hommage aux bâtisseurs du Jardin, qui avaient un grand rêve commun : offrir aux étudiants de l’ITA, campus de Saint-Hyacinthe, un laboratoire plus grand que nature.

Vous êtes tous invités au lancement officiel du livre, prévu le jeudi 1er avril à 17 h 30 sur la plateforme Zoom et sur notre page Facebook. L’événement sera également diffusé sur la chaîne Cogeco/NousTV de Saint-Hyacinthe (câble 3/chaîne 555) en direct.

Vous pouvez réserver votre copie au coût de 51,45 $ (taxes incluses). Commandes par courriel au jardindas@ita.qc.ca. Quantité limitée. 

Tout l’argent recueilli avec la vente du livre sera utilisé pour assurer la pérennité du Jardin, comme souhaité par ses bâtisseurs.

 

  • Jeudi 1er avril 2021 à 17 h 30 – OUVERT À TOUS
    LANCEMENT DU LIVRE : HISTOIRE DU JARDIN DANIEL A. SÉGUIN
    Événement organisé en collaboration avec Cogeco/NousTV Saint-Hyacinthe. Il sera possible de suivre l’événement en ligne sur les pages Facebook du Jardin et de NousTV ainsi qu’à la télévision (câble 3, chaîne 555). Suivez-nous sur nos réseaux sociaux pour ne rien manquer ! Une belle soirée ouverte à tous en perspective !
 
  • Jeudi 20 au samedi 22 mai 2021
    MARCHÉ DU PRINTEMPS

    Venez acheter vos végétaux produits par les étudiants de l’Institut de technologie agroalimentaire (ITA), campus de Saint-Hyacinthe ! De plus, vous aurez l’occasion d’acheter Les Exceptionnelles®, les plantes gagnantes d’un concours québécois réservé aux plantes annuelles et potagères. Tous les détails sur notre site web.

 

Gestionnaire chevronnée et grande passionnée d’horticulture ornementale, Nathalie Deschênes est membre du conseil d’administration de la Fondation depuis 2014 et en est la présidente depuis 2018.

Depuis 2013, elle est la directrice adjointe de Québec Vert, la fédération québécoise de l’industrie de l’horticulture ornementale, environnementale et nourricière au Québec.

Les retombées économiques directes et indirectes générées par l’industrie de l’horticulture ornementale, environnementale et nourricière (HOEN) au Québec sont de l’ordre de 3,34 G$. À ces retombées s’ajoutent les 40 000 emplois. La production de végétaux (pépinière, floriculture, gazonnière et arbres de Noël), qui comprend près de 1374 entreprises, récolte annuellement environ 329 M$ en ventes. La vente au détail spécialisée, quant à elle, représente plus de 600 M$ et les services représentent plus de 730 M$.

Québec Vert vise à positionner et faire reconnaitre les végétaux comme essentiels au bien-être et à la qualité de vie de la population ainsi qu’à la protection et à l’amélioration de l’environnement, de la biodiversité et de la santé publique.

Mme Deschênes croit fortement au rôle de la Fondation au sein du secteur horticole et elle lui dédie du temps, de l’énergie et de la passion de façon bénévole.

SURVEILLEZ LA PROCHAINE ÉDITION

de La Terre de chez nous !

Un texte portant sur la biophilie de M. Claude Vallée, professeur à l’Institut de technologie agroalimentaire, sera publié dans la chronique De l’école à la terre dans l’édition du 17 mars de La Terre de chez nous. Cette rubrique hebdomadaire est le fruit d’une collaboration entre les onze établissements scolaires offrant de la formation collégiale en agroalimentaire au Québec.

Il sera également possible de lire cet article en version web à compter du 23 mars à l’endroit suivant : https://www.laterre.ca/categorie/du-secteur/formation. Bonne lecture !

2e tour des admissions à l’ITA

Encore quelques places de disponibles pour la rentrée scolaire 2021

Saviez-vous que parmi l’offre de formation technique (DEC) de l’Institut de technologie agroalimentaire, deux programmes sont spécifiques au domaine de l’horticulture ?

  • Paysage et commercialisation en horticulture ornementale
  • Technologie de la production horticole agroenvironnementale

Vous avez de l’intérêt ou vous connaissez quelqu’un qui a un intérêt pour ce domaine d’études ? Des places sont encore disponibles pour la rentrée scolaire 2021, faites vite !

Pour plus d’information : http://www.ita.qc.ca/admission

PORTRAIT D’UN PROFESSEUR
engagé dans son milieu

Claude Vallée, agr. M.Sc.


Claude Vallée est agronome et détenteur d’une maitrise en biologie végétale de l’Université Laval portant sur la fertilisation et les substrats. Il compte plus de 30 années d’expérience en horticulture dans les domaines de la production de l’enseignement, de l’innovation, des phytotechnologies et des communications.

Depuis 2001, il est professeur à l’Institut de technologie agroalimentaire, campus de Saint-Hyacinthe, où il enseigne l’horticulture ornementale, environnementale, nourricière (HOEN) et biophilique. Il est également le responsable du Pavillon horticole écoresponsable, un bâtiment certifié LEED Or.

La référence en biophilie au Québec, M. Vallée est souvent interpelé pour donner des conférences à ce sujet. Il a rédigé plus d’une centaine d’articles et il est le coauteur de trois publications.

En 2015, il a reçu le prestigieux prix Henry-Teuscher, une distinction du Jardin botanique de Montréal, pour souligner sa contribution exceptionnelle à l’avancement de l’horticulture québécoise.


Le Jardin Daniel A. Séguin sera heureux de vous accueillir du 5 juin au 12 septembre 2021

3211, rue Sicotte, Saint-Hyacinthe
Stationnement de l’ITA gratuit pour nos visiteurs


MERCI À NOS PRECIEUX PARTENAIRES