D’origine sud-africaine, le gomphocarpus est un arbuste d’environ 1,2 m de hauteur par 70 cm de largeur. Une tige unique partant du sol se ramifie pour produire plusieurs autres branches. Les feuilles vert foncé sont étroites et si on les casse ou on coupe une tige, une sève blanche laiteuse sort de la blessure.

La plante produit, de juillet à novembre, des bouquets de fleurs blanches au centre rose pourpré retombantes. Les fruits qui les suivent sont des capsules gonflées, vert clair, de forme sphérique, couvertes d’épines molles. Ils renferment de grandes quantités de petites graines marron munies de soies qui leur permettent d’être disséminées par le vent, comme l’espèce proche Asclepias spp. Cependant sous notre climat cette plante plutôt originale est cultivée comme une annuelle.

Tout comme l’asclépiade, le gomphocarpus est légèrement toxique en toutes ses parties et les chenilles de monarque qui le mangent deviennent toxiques à leur tour, ce qui leur sert de protection contre les prédateurs.

Cultivez le gomphocarpus au plein soleil dans un emplacement plutôt chaud. Il tolère les sols pauvres et secs, mais poussera et fructifiera mieux dans un sol plutôt riche qui reçoit des arrosages en période de sécheresse. Évitez les emplacements détrempés.

Il est plus facile de trouver des graines que des plants.

Ici au Jardin vous pouvez l’observer au Jardin du Futur d’Albert Mondor.

 

Gomphocarpus physocarpus - Photo Claude Vallée

Gomphocarpus physocarpus – Photo Claude Vallée