Le Ginkgo biloba est la plus ancienne des espèces d’arbre dont les spécimens sont encore identiques à leurs ancêtres. Ils peuplaient déjà la planète il y a 300 millions d’années.
Presque disparue de la surface de la Terre lors des grandes glaciations, l’espèce survécut en Asie. Grâce à quelques individus retrouvés dans d’anciens temples chinois, on a pu le réimplanter un peu partout dans le monde, surtout comme arbre ornemental.
L’extrême résistance de cet arbre aux stress environnementaux est sans doute l’une de ses principales caractéristiques, seul survivant de la très vieille famille botanique des Ginkgoaceae. Il est classé parmi les conifères malgré son feuillage caduc qui ne ressemble aucunement à celui de ce groupe de plantes. L’arbre peut vivre jusqu’à 1 000 ans et atteindre de 40 à 50 m de hauteur. Observez bien ses feuilles en éventail, elles sont uniques.
En 1946, les premières verdures à revoir le jour à Hiroshima provenaient de la repousse d’un Ginkgo biloba carbonisé lors du bombardement atomique de l’année précédente.
D’où vient le nom « arbre aux quarante écus »? Ce serait le montant qu’un botaniste français paya pour obtenir ses plants de ginkgo en 1788. On peut aussi référer à la somptueuse couleur jaune or que les feuilles prennent à l’automne.
Ici au Jardin vous pourrez observer deux spécimens de ginkgo dans le Jardin d’enfants Amadehy.
Ginkgo biloba