Chevaux de vent est le nom que l’on donne aux drapeaux de prière tibétains. Ce sont de petits morceaux de tissu de couleur sur lesquels sont imprimés un cheval et un court texte, et qui sont accrochés sur une corde.
Le vent qui souffle caresse au passage les formules sacrées imprimées, les disperse dans l’espace et les transmet ainsi aux Dieux. Suivant le même principe, plus de 1 500 enfants provenant de 5 écoles ont conçu leur propre étendard, sous la supervision de l’artiste professionnelle Isabelle Mougeot.
Les fanions ont ensuite été accrochés sur une corde entre les arbres du Jardin Daniel A. Séguin de Saint-Hyacinthe, partenaire de ce beau projet. Les vœux de bonheur des enfants inscrits sur de petites fiches plastifiées ont permis aux visiteurs d’en faire la lecture lors de leur passage au jardin tout au long de l’été.